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Publié il y a 2 heures Par Aïssata Bamba

Le ministre de l'Éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro, a présenté ce matin en conseil des ministres un ambitieux plan de réforme du système éducatif burkinabè. Ce plan quinquennal, doté d'un budget de 200 milliards de FCFA, vise à moderniser en profondeur l'enseignement primaire, secondaire et supérieur.

Les principales mesures annoncées comprennent :

La révision des programmes scolaires pour y intégrer davantage de compétences pratiques et numériques
La construction de 100 nouveaux collèges d'enseignement général dans les zones rurales
La formation de 10 000 enseignants aux nouvelles méthodes pédagogiques
L'introduction de l'enseignement du codage informatique dès la classe de 4ème
Le renforcement des partenariats avec les entreprises pour des formations en alternance

Selon le ministre Ouaro, "cette réforme répond à un double défi : améliorer la qualité de l'éducation tout en la rendant plus accessible, et surtout mieux adapter nos diplômés aux besoins réels du marché du travail, tant au niveau national qu'international".

Les syndicats d'enseignants ont accueilli favorablement l'annonce, tout en exprimant certaines réserves quant aux modalités pratiques de mise en œuvre. "Nous saluons cette initiative ambitieuse, mais nous resterons vigilants sur les conditions de travail des enseignants et les moyens alloués", a déclaré le secrétaire général du SYNTER, M. Boubacar Diallo.

La première phase de la réforme devrait débuter dès la rentrée scolaire 2024-2025, avec la formation des formateurs et l'expérimentation des nouveaux programmes dans 50 établissements pilotes.

Publié il y a 4 heures Par Jean Kaboré

Publié il y a 8 heures Par Fatimata Ouédraogo

Publié il y a 10 heures Par Ibrahim Diallo

Le 36ème sommet ordinaire de l'Union africaine (UA), qui s'ouvre demain à Addis-Abeba en Éthiopie, placera la sécurité au cœur des débats. Les chefs d'État et de gouvernement africains se réunissent pour trouver des solutions communes face à la multiplication des foyers de tension sur le continent, notamment dans la région du Sahel.

Le président burkinabè, Ibrahim Traoré, qui participe à ce sommet, portera la voix des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) pour demander un renforcement de l'engagement continental dans la lutte contre le terrorisme. "La situation sécuritaire dans notre région nécessite une réponse africaine concertée et des moyens à la hauteur des enjeux", a déclaré le chef de l'État avant son départ.

Plusieurs dossiers sensibles seront abordés :

L'opérationnalisation de la Force africaine en attente
Le financement des opérations de maintien de la paix
La lutte contre le financement du terrorisme
La coopération renforcée entre services de renseignement
La protection des frontières

Le commissaire paix et sécurité de l'UA, Bankole Adeoye, a annoncé la tenue d'une session extraordinaire consacrée spécifiquement à la crise sécuritaire au Sahel. "Nous devons passer des discours aux actes concrets. Le temps est à l'action collective et à la solidarité continentale", a-t-il insisté.

Parallèlement aux discussions sécuritaires, le sommet abordera également les questions de gouvernance démocratique, avec un focus particulier sur les transitions en cours dans plusieurs pays, ainsi que le dossier de l'adhésion de l'Union africaine au G20.

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